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Concours
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CREOLE - Rapport 2003
Concours externe et CAFEP correspondant
par Monsieur Didier de Robillard
Professeur des universités
Président du jury
1
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Préambule
Modalités de constitution du rapport
Les différentes parties de ce rapport ont été
rédigées par les
membres du jury compétents dans chaque domaine, et ensuite
harmonisées par le président du jury qui, selon
les textes officiels, demeure le seul responsable de l’ensemble.
Les noms des rédacteurs de chaque partie du rapport ne
seront donc pas rappelés à la fin de chaque partie
puisqu’il est entendu qu’il s’agit des membres
du jury compétents pour chaque épreuve.
Les modalités de passation des différentes épreuves
ne seront pas systématiquement rappelées pour ne
pas allonger inutilement le présent rapport, les candidats
étant censés maîtriser cet aspect de la question
(cf. infra). En effet, le métier d’enseignant suppose
l’habitude de se référer aux textes régissant
l’Education nationale, et les candidats doivent donc s’habituer
à cette pratique dès le stade de la préparation
aux concours d’admission aux métiers de l’enseignement.
Lorsque le nombre de candidats est trop faible dans une épreuve,
aucun rapport n’a été établi, celui-ci
ne pouvant qu’être très personnalisé,
ce qui n’est pas le rôle d’un rapport.
Composition du jury 2002 Concours externe
Epreuves de créole:
Barat Christian, Maître de conférences, Université
de la Réunion.
Bégot Danielle, Professeure des universités, Université
des Antilles et de la Guyane.
Chéry Christian Daniel, Professeur certifié, Université
des Antilles et de la Guyane.
Gauvin Axel, Professeur agrégé, Lycée des
Avirons, Réunion, détaché à l’IUFM
de la Réunion.
Honorien Louis, Lycée professionnel Max Joséphine,
Cayenne.
Laplaine, Jean, Professeur certifié, IUFM de Guadeloupe.
Marie-Sainte Daniel, Délégué académique
à l’action culturelle (DAAC), Professeur certifié,
Rectorat de la Martinique.
Marimoutou Carpanin, Professeur des universités, Université
de la Réunion.
Prudent Lambert Félix, Professeur des universités,
Université de la Réunion.
Robillard Didier de, Professeur des universités, Université
de Tours.
Sainton Jean-Pierre, Maître de conférences, Université
des Antilles et de la Guyane.
Sorèze Moïse, Inspecteur de l’Education nationale,
Adjoint à l’Inspecteur d’académie, Rectorat
de la Guadeloupe.
Staudacher-Valliamée, Gilette, Maître de Conférences,
Université de la Réunion.
Epreuve sur dossier
Beniamino Michel, Professeur des universités, Université
de Limoges
Houpert-Merly Danielle, Professeure agrégée, Directrice
adjointe, IUFM de Poitou-Charentes, Poitiers
Sorèze Moïse, Inspecteur de l’Education nationale,
Adjoint à l’Inspecteur d’académie, Rectorat
de la Guadeloupe
Marie-Sainte Daniel, Délégué académique
à l’action culturelle (DAAC), Professeur certifié,
Rectorat de la Martinique
Pouzalgues Evelyne, Professeure agrégée, Inspectrice
d’académie / Inspectrice pédagogique régionale,
académie de la Réunion.
Vuillaume, Jean-Luc, Professeur Agrégé, Lycée
Georges de la Tour, Metz.
Epreuves d’options
Anglais
Coward Rodney, Professeur agrégé, Université
de Tours.
Coquet, Cécile, Maître de conférences, Université
François Rabelais, Tours.
Nacouzi-Bourdichon Salwa, Maître de conférences,
Université de Poitiers.
Reyburn Jeremy, Professeur agrégé, IUFM de l’académie
de Caen.
Espagnol
Cuvillier-Gaisser Catherine, Professeure agrégée,
Lycée Fressel, Obernai.
Esse Gisèle, Inspectrice d’Académie, Inspectrice
pédagogique régionale d’espagnol.
Girault Jocelyne, Professeure agrégée, Lycée
Polyvalent Victor Louis, Talence.
Français
Chareille Anne, PRAG, Université de Tours.
Simon, Jean Pascal, Maître de Conférences, IUFM de
Grenoble.
Touchard Yvonne, Professeure certifiée, IUFM Aix-Marseille,
Marseille.
Géographie
Chevalier Jean-Pierre, Maître de conférences, Université
de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Directeur adjoint de
l’IUFM de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
Moriniaux Vincent, Maître de conférences, Université
Paris 4
Thémines Jean-François, Professeur agrégé,
IUFM de Caen
Histoire
Delacroix Gérard, Professeur agrégé, Université
Paris 8.
Pradines Anne-Marie, Professeure agrégée, Lycée
Wallon, Valenciennes Zancarini-Fournel Michèlle, Professeure
des universités, IUFM de Lyon.
Zancarini-Fournel, Michèlle, Professeure des universités,
IUFM de Lyon.
Président:
Robillard Didier de, Professeur des universités, Université
de Tours.
Vice-Président:
Beniamino Michel, Professeur des universités, Université
de Limoges.
Secrétaire Général:
Vuillaume, Jean-Luc, Professeur Agrégé, Lycée
Georges de la Tour, Metz.
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Le concours
2003 en quelques chiffres significatifs1
Epreuves d'admissibilité
Matière |
Nombre d'inscrits |
Nombre de présents |
Nombre d'admissibles |
Moyenne des présents |
Moyenne des admissibles |
Dissertation |
89 |
62 |
16 |
6,11 |
10,69 |
Traduction |
89 |
60 |
16 |
3,75 |
|
Histoire |
7 |
4 |
0 |
3,61 |
6,50 |
Géographie |
4 |
4 |
1 |
3,00 |
|
Français |
27 |
27 |
4 |
3,62 |
6,50 |
Anglais |
17 |
13 |
5 |
2,96 |
3,50 |
Espagnol |
7 |
3 |
0 |
2,75 |
|
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Présents |
Admissibles |
Matière |
Note minimum |
Note maximum |
Note minimum |
Note maximum |
Dissertation |
0,00 |
16,00 |
4,00 |
16,00 |
Traduction |
0,50 |
14,00 |
2,00 |
14,00 |
Histoire |
1,00 |
8,00 |
|
|
Géographie |
3,00 |
8,00 |
3,00 |
3,00 |
Français |
1,00 |
10,00 |
4,00 |
10,00 |
Anglais |
1,00 |
8,50 |
2,50 |
8,50 |
Espagnol |
0,25 |
5,25 |
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Note / 60 |
Note / 20 |
Moyenne des candidats non éliminés2 |
16,96 |
5,65 |
Moyenne des candidats admissibles |
24,88 |
8,29 |
Barre d'admissibilité |
19,50 |
6,50 |
Nombre de candidats inscrits : 89
Nombre de candidats non éliminés3
: 51
Nombre de candidats admissibles: 16
Epreuves d’admission
Epreuve |
Admissibles |
Présents |
Admis |
Moyenne présents |
Moyenne admis |
Présentation /commentaire |
16 |
16 |
8 |
8,94 |
10,88 |
Explication française |
11 |
11 |
5 |
9,91 |
12,20 |
Géographie |
|
|
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|
Histoire |
1 |
1 |
|
6,00 |
|
Présentation critique anglais |
4 |
4 |
3 |
7,88 |
8,33 |
Présentation critique espagnol |
1 |
0 |
|
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|
Epreuve sur dossier |
16 |
16 |
8 |
8,53 |
9,94 |
Nombre de candidats admissibles |
16 |
|
Nombre de candidats non éliminés |
16 |
|
Nombre de candidats sur la liste principale |
8 |
soit 50,0% des non éliminés. |
Nombre de candidats sur la liste complémentaire |
0 |
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Moyennes portant sur le total des épreuves
de l’admission |
Moyenne
coeff. |
/20 |
Moyenne des candidats non éliminés |
53,25 |
8,88 |
Moyenne des candidats admis sur la liste principale |
63,13 |
10,52 |
|
Moyennes portant sur le total général
(admissibilité et admission) |
|
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Moyenne des candidats non éliminés |
78,13 |
8,68 |
Moyenne des candidats admis sur la liste principale |
91,06 |
10,12 |
|
Nombre de postes |
8 |
Barre de la liste principale |
81,9 |
9,00 |
Considérations générales
La tenue en 2002 du premier concours du CAPES de créole
est suffisamment proche pour que cela entraîne comme conséquence
que l’ensemble des considérations fondamentales, et
en quelque sorte fondatrices, tenues dans le rapport 2002 ne soit
pas réitéré ici dans le plus grand détail.
Tout au plus certaines d’entre elles seront-elles rappelées
de manière synthétique, ce qui signifie que les candidats
sont instamment priés de se référer au rapport
du concours 2002 pour se faire une idée précise des
recommandations du jury4.
On rappellera donc pour mémoire, d’une part, que
le CAPES de créole est bivalent, ce qui signifie la maîtrise
d’une double compétence, et d’autre
part qu’il s’agit d’un concours. Les
candidats doivent donc, à l’oral, s’attendre
à ce que le jury leur pose de nombreuses questions pour les
aider à mettre en valeur leurs connaissances,
quelle que soit par ailleurs la qualité de leur prestation
initiale, l’objectif du jury étant d’aboutir
à une liste hiérarchisée de candidats.
Les questions du jury n’ont donc pas pour objectif, contrairement
aux craintes parfois entretenues par les candidats, de les «piéger»,
de les déstabiliser ou de les induire en erreur, mais bel
et bien de les aider à mettre en valeur leurs compétences
et connaissances.
A la lecture du rapport, on s’apercevra que certains points
évoqués réapparaissent à plusieurs reprises.
Il s’agit d’échos délibérés
procédant d’une volonté d’insistance en
réaction à certaines performances, parfois elles mêmes
réitérées, à l’occasion d’épreuves
différentes, de la part de certains candidats.
Didactique des langues et cultures,
réflexion sur et expérience de la
langue et de la culture
Un point particulier mérite toute l’attention des
candidats pendant leur préparation : enseigner, transmettre
une culture et une langue signifie, certes, et de préférence,
une connaissance de première main de celles-ci, de l’intérieur,
donc une expérience intime de ces langues et cultures (il
faut d’ailleurs rappeler que, selon l’option choisie,
certains candidats se trouvent face à deux langues et non
pas une seule).
Cela ne constitue cependant nullement une aptitude suffisante
pour transmettre une langue
et une culture: de nombreux virtuoses sont d’exécrables
pédagogues, d’excellents sportifs sont de bien piètres
entraîneurs, des chercheurs de haute volée voient se
vider leurs salles de cours, etc. L’expérience linguistique
et culturelle constitue, certes, un matériau privilégié,
mais un matériau qui, laissé à l’état
brut, n’atteste pas d’une aptitude à transmettre
une langue, une culture, une littérature.
La transmission d’une langue et d’une culture (qu’il
s’agisse de la langue / culture créole ou d’une
autre), suppose en outre, ce que l’on appelle, selon les perspectives
adoptées, des aptitudes à la réflexion
sur la langue et la culture, ou encore une culture
savante, ou encore des références
scientifiques sur les langues et cultures.
Le candidat doit non seulement connaître sa culture et sa
langue, mais également savoir la mettre à distance,
et l’analyser. Cela suppose en général au moins
trois éléments, dans des proportions variables:
- une bonne maîtrise de notions et / ou de concepts
(anthropologiques, historiques, linguistiques, littéraires…)
permettant d’identifier, de catégoriser
de différencier des phénomènes,
de les nommer, afin de les mettre en évidence,
de les caractériser, de les décrire
correctement, et de transmettre ce savoir, y compris à
des interlocuteurs (par exemple des élèves) dont
on ne peut supposer qu’ils aient tous une égale et
profonde expérience de la langue et culture transmise,
quelle qu’elle soit. Il est donc vital que les candidats
au CAPES bivalent de créole puissent transmettre leur savoir
à tous les élèves, quel que soit leur positionnement
initial par rapport à la langue et à la culture
concernée.
- un souci constant de définition, de d’explicitation
des critères et d’argumentation. Le
candidat doit donc définir les principaux instruments conceptuels
qu’il utilise. Il ne peut, on le concédera volontiers,
en permanence définir toutes les notions auxquelles il
fait appel, mais doit s’attendre, à l’oral,
à ce que tel ou tel concept, qu’il a utilisé,
fasse l’objet d’une question de la part du jury. A
l’écrit, il serait judicieux de définir les
principales notions mises en œuvre.
- une perspective comparative, toujours fondamentale
dans les disciplines faisant partie des sciences humaines, où
la quantification ou la description par rapport à des normes
ou échelles standardisées n’est pas toujours
probante. Une perspective comparative permet souvent de situer
et d’analyser clairement un phénomène dans
une langue ou culture par rapport à un phénomène
analogue (faisant donc partie de la même catégorie,
d’où l’utilité des catégories
générales) dans un autre domaine linguistique et
culturel. Ces comparaisons peuvent se faire aussi bien à
l’intérieur de l’aire linguistique-culturelle
créole, entre zones différentes, qu’avec des
langues / cultures autres que créoles.
A titre de contre-exemple emprunté aux observations que
le jury a pu faire cette année, il est peu concevable qu’un
candidat parvenu à l’oral ne puisse décrire
la différence entre une «sucrerie» et une «usine
», et, lorsqu’il lui est proposé des reproductions
de gravures et photographies à commenter, qu’il utilise
le générique «photo» pour désigner
l’ensemble de ces documents iconographiques, même lorsqu’une
question du jury porte précisément sur cela, en mettant
un des documents en rapport avec une date antérieure à
la diffusion de la photographie comme technologie.
Cela suppose d’ailleurs certainement une réflexion
métalinguistique et métalexicale: le créole,
dans les différentes aires où il est parlé,
est une langue qui ne s’est pas encore totalement construit
un métalangage précis. Dans son exposé en créole,
le candidat devra donc être attentif aux termes utilisés,
aux risques d’ambiguïté (termes ayant à
la fois un sens générique et un sens spécifique
par exemple). Comme cela ne peut s’improviser le jour de l’examen
écrit ou oral, les candidats, pendant leur préparation,
sont incités à répertorier les termes fréquemment
utilisés, à en repérer les ambiguïtés,
et à se préparer à pallier cela sans jargonnage
inutile: une brève précision terminologique ou définition
suffit le plus souvent.
Deux remarques, moins importantes que celles ci-dessus, mais qui
méritent néanmoins une place dans cette partie qui
traite de problèmes transversaux à toutes les épreuves,
concluront ces considérations générales:
- Les candidats sont censés être détenteurs
de connaissances générales de base, et
d’une certaine attitude critique, d’une lucidité
quant aux sources du savoir. Il est peu acceptable, du point
de vue du rapport au savoir que cela suppose chez le candidat
au métier d’enseignant, qu’à une demande
de précision sur ses sources à propos d’une
assertion faite pendant sa prestation orale, celui-ci puisse froidement
répondre qu’il l’a «entendu dire»,
sans plus de précisions sur ses sources. Il est, de même,
surprenant, de la part d’un candidat interrogé sur
la source d’un document iconographique daté qu’il
vient de commenter, à savoir l’Encyclopédie,
qu’il réponde par la définition du terme «encyclopédie».
Les candidats sont incités à s’assurer qu’ils
maîtrisent bien de telles connaissances de base pendant
leur préparation au concours.
- Enfin, il est rappelé que le métier d’enseignant
requiert une bonne maîtrise de l’oral. Les qualités
d’expression, d’exposition et d’élocution
comptent donc dans l’évaluation des prestations des
candidats aux épreuves orales. Il leur est en conséquence
suggéré, lors de leur préparation, de s’exercer
à parler à partir d’un plan (pratique quotidienne
de l’enseignant) et non pas à partir d’un texte
intégralement rédigé. Cela est toujours plus
efficace que d’essayer d’oraliser un texte rédigé
dans le détail, en pratiquant le périlleux exercice
qui consiste à tenir à l’œil le jury
tout en déchiffrant de l’autre un texte rédigé
avec un tel degré de détail que la lecture en est
rendue difficile. Le jour de l’épreuve orale, un
peu moins de temps de préparation consacré à
rédiger le texte dans son intégralité, et
un peu plus de temps passé à en préparer
la présentation orale devraient conférer suffisamment
d’assurance au candidat pour améliorer sa performance
notablement. Cela suppose également que ces aptitudes aient
fait l’objet d’exercices fréquents et réguliers
pendant la préparation au concours, car cette aptitude
à l’ «improvisation-préparée»
demande une pratique certaine.
Sur l’ensemble de ces points, mais surtout pour ce qui touche
au premier (la nécessaire aptitude réflexive
sur la langue et la culture à transmettre), particulièrement
fondamental, des insuffisances manifestes des candidats pourraient
avoir des conséquences graves. En effet, elles pourraient
conduire le jury à sanctionner ce type de prestation par
un zéro dans une épreuve, note éliminatoire
comme on le sait, qui engagerait le candidat, en vue d’une
éventuelle candidature ultérieure au concours à
mieux se préparer. |
1 Source:
Statistiques officielles du Ministère de l’Education
nationale.
2 La documentation
officielle indique: Moyenne des présents: 5,00; Moyenne des
admissibles: 3,00.
3 Non
éliminé: cette catégorie correspond aux candidats
n’ayant pas obtenu de note éliminatoire (Ex. : absents,
note zéro, etc.)
4 Il est
rappelé aux lecteurs que la lecture comparative, dans la
dimension diachronique, des tableaux statistiques livrés
dans les rapports de concours est un exercice délicat. En
effet, un jury de concours a pour tâche prioritaire d’établir
une liste hiérarchisée de candidats, ce qui peut l’inciter,
tout en respectant une notation harmonisée entre les différentes
épreuves et les différentes années de concours,
à disperser au maximum les notes attribuées, en utilisant,
si nécessaire, toute la gamme de notation de 0 à 20.
Toute lecture comparative qui serait purement et mécaniquement
quantitative s’exposerait à parvenir à des conclusions
dont le lecteur erait le seul responsable. Il est par ailleurs rappelé
que la signification de moyennes arithmétiques a des limites
bien connues lorsqu’il s’agit de juger de la performance
d’un ensemble de candidats.
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