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Concours
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CREOLE - Rapport 2002
Concours externe et CAFEP correspondant
par Monsieur Didier de Robillard
Professeur des universités
Président du jury
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1 |
CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE |
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Les rapports des Jurys des concours sont sous
la résponsabilité des présidents du jury.
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Préambule
Modalités de rédaction
Les différentes parties de ce rapport
ont été établies par les membres du jury
compétents, et ensuite harmonisées par le président
du jury qui, selon les textes, demeure le seul responsable de
l’ensemble. Les noms des rédacteurs de chaque partie
du rapport ne seront donc pas rappelés à la fin
de chaque partie puisqu’il est entendu qu’il s’agit
des membres du jury compétents pour chaque épreuve.
Les modalités de passation des
différentes épreuves ne seront pas systématiquement
rappelées pour ne pas allonger inutilement le présent
rapport, les candidats (cf infra) étant censés maîtriser
cet aspect de la question.
Lorsque le nombre de candidats est trop
faible, aucun rapport n’a été établi,
celui-ci ne pouvant qu’être très personnalisé,
ce qui n’est pas le rôle d’un rapport.
Composition du jury 2002 Concours externe
Epreuves de créole:
Barat Christian, Maître de conférences,
Université de la Réunion
Bégot Danielle, Professeure des universités, Université
des Antilles et de la Guyane
Chéry Christian Daniel, Professeur certifié, Université
des Antilles et de la Guyane
Gauvin Axel, Professeur agrégé, Lycée des
Avirons, Réunion, détaché à l’IUFM
de la Réunion
Honorien Louis, Lycée professionnel Max Joséphine,
Cayenne
Marie-Sainte Daniel, Délégué académique
à l’action culturelle (DAAC), Professeur certifié,
Rectorat de la Martinique
Marimoutou Carpanin, Professeur des universités, Université
de la Réunion
Peyraud Flore, Proviseur, Lycée Polyvalent Bertène
Juminer, Saint-Laurent du Maroni
Prudent Lambert Félix, Professeur des universités,
Université de la Réunion
Robillard Didier de, Professeur des universités, Université
de Tours
Sainton Jean-Pierre, Maître de conférences, Université
des Antilles et de la Guyane
Sorèze Moïse, Inspecteur de l’Education nationale,
Adjoint à l’Inspecteur d’académie, Rectorat
de la Guadeloupe
Epreuve sur dossier
Beniamino Michel, Professeur des universités,
Université de Limoges
Houpert-Merly Danielle, Professeure agrégée, Directrice
adjointe, IUFM de Poitou-Charentes, Poitiers
Sorèze Moïse, Inspecteur de l’Education nationale,
Adjoint à l’Inspecteur d’académie, Rectorat
de la Guadeloupe
Marie-Sainte Daniel, Délégué académique
à l’action culturelle (DAAC), Professeur certifié,
Rectorat de la Martinique
Pouzalgues Evelyne, Professeure agrégée, Inspectrice
d’académie / Inspectrice pédagogique régionale,
académie de la Réunion.
Peyraud Flore, Proviseur, Lycée Polyvalent Bertine Juminer,
Saint-Laurent du Maroni
Epreuves d’options
Anglais
Coward Rodney, Professeur agrégé,
Université de Tours
Nacouzi-Bourdichon Salwa, Maître de conférences,
Université de Poitiers
Reyburn Jeremy, Professeur agrégé, IUFM de l’académie
de Caen.
Espagnol
Cuvillier-Gaisser Catherine, Professeure
agrégée, Lycée Fressel, Obernai
Esse Gisèle, Inspectrice d’Académie, Inspectrice
pédagogique régionale d’espagnol
Girault Jocelyne, Professeure agrégée, Lycée
Polyvalent Victor Louis, Talence
Français
Chareille Anne, PRAG, Université de
Tours
Rispail Marie Noëlle, Maître de conférences,
IUFM de Nice
Touchard Yvonne, Professeure certifiée, IUFM Aix-Marseille,
Marseille
Géographie
Chevalier Jean-Pierre, Maître de conférences,
Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Directeur
adjoint de l’IUFM de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
Moriniaux Vincent, Maître de conférences, Université
Paris 4
Thémines Jean-François, Professeur agrégé,
IUFM de Caen
Histoire
Delacroix Gérard, Professeur agrégé,
Université Paris 8
Pradines Anne-Marie, Professeure agrégée, Lycée
Wallon, Valenciennes Zancarini-Fournel Michèlle, Professeure
des universités, IUFM de Lyon
Président:
Robillard Didier de, Professeur des universités,
Université de Tours
Vice-Président:
Beniamino Michel, Professeur des universités,
Université de Limoges
Concours réservé
Beniamino Michel, Professeur des universités,
Université de Limoges
Gauvin Axel, Professeur agrégé, Lycée des
Avirons, Réunion, détaché à l’IUFM
de la Réunion
Sorèze Moïse, Inspecteur de l’Education nationale,
Adjoint à l’Inspecteur d’académie, Rectorat
de la Guadeloupe
Marimoutou Carpanin, Professeur des universités, Université
de la Réunion
Robillard Didier de, Professeur des universités, Université
de Tours
Président:
Robillard Didier de, Professeur des universités,
Université de Tours
Vice-Président:
Beniamino Michel, Professeur des universités,
Université de Limoges
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Le concours
2002 en quelques chiffres significatifs1
Epreuves d'admissibilité
Matière |
Nombre d'inscrits |
Nombre de présents |
Nombre d'admissibles |
Moyenne des présents |
Moyenne des admissibles |
Dissertation |
131 |
84 |
21 |
5,77 |
11 |
Traduction |
131 |
86 |
21 |
6,88 |
8,83 |
Histoire |
15 |
9 |
2 |
3,61 |
6,50 |
Géographie |
13 |
5 |
1 |
3,70 |
6,00 |
Français |
75 |
43 |
12 |
5,47 |
9,21 |
Anglais |
20 |
12 |
5 |
2,96 |
3,50 |
Espagnol |
8 |
6 |
1 |
2,25 |
9,00 |
|
Présents |
Admissibles |
Matière |
Note minimum |
Note maximum |
Note minimum |
Note maximum |
Dissertation |
1,50 |
16,00 |
3,00 |
16,00 |
Traduction |
1,50 |
16,00 |
5,50 |
11,50 |
Histoire |
1,00 |
7,00 |
6,00 |
7,00 |
Géographie |
0,50 |
7,00 |
6,00 |
6,00 |
Français |
0,50 |
16,00 |
2,00 |
16,00 |
Anglais |
1,00 |
8,00 |
1,00 |
8,00 |
Espagnol |
0,25 |
9,00 |
9,00 |
9,00 |
|
Note / 60 |
Note / 20 |
Moyenne des candidats non éliminés2 |
17,63 |
5,87 |
Moyenne des candidats admissibles |
27,26 |
9,08 |
Barre d'admissibilité |
23 |
7,66 |
Nombre de candidats admissibles: 21
Epreuves d’admission
Epreuve |
Admissibles |
Présents |
Admis |
Moyenne présents |
Moyenne admis |
Présentation /commentaire |
21 |
20 |
8 |
7,63 |
10,90 |
Explication française |
12 |
11 |
5 |
8,73 |
11,80 |
Géographie |
2 |
2 |
1 |
3,50 |
2,00 |
Histoire |
1 |
1 |
0 |
5,00 |
|
Présentation critique anglais |
5 |
5 |
2 |
6,00 |
8,25 |
Présentation critique espagnol |
1 |
0 |
|
|
|
Epreuve sur dossier |
21 |
20 |
8 |
7,65 |
10,63 |
Nombre de candidats admissibles |
21 |
|
Nombre de candidats non éliminés |
19 |
soit 90,48 % des admissibles. |
Nombre de candidats sur la liste principale |
8 |
soit 42,11% des non éliminés. |
Nombre de candidats sur la liste complémentaire |
2 |
soit 10,53% des non éliminés. |
|
Moyennes portant sur le total général
(admissibilité et admission) |
Moyenne des candidats non éliminés |
73.62 |
Moyenne des candidats admis sur la liste principale |
92.37 |
Moyenne des candidats inscrits sur la liste complémentaire |
80.58 |
|
Moyennes portant sur le total des épreuves
de l’admission |
Moyenne des candidats non éliminés
|
46,30 |
Moyenne des candidats admis sur la liste principale |
62,43 |
Moyenne des candidats inscrits sur la liste complémentaire |
53,33 |
|
Nombre de postes |
8 |
Barre de la liste principale |
81,82 |
Barre de la liste complémentaire |
80,50 |
Considérations générales
La tenue en 2002 de la première session du CAPES de créole
est suffisamment importante pour que l'exercice imposé qu'est
le rapport de jury y prenne une saillance toute particulière.
Notamment, ce rapport a vocation à contribuer à mettre
en place des normes, et des pratiques habituelles qui sont susceptibles
d’être remaniées par les sessions ultérieures
de ce concours et les rapports de jury qui suivront.
La portée symbolique de la mise en place de ce CAPES ne
sera évidemment pas traitée ici. On n’en dira
qu’un mot, car celle-ci ne saurait être minimisée,
puisque cette dimension a pu influencer les comportements de certains,
semble-t-il parfois peu au fait des normes, habitudes et traditions
liées aux CAPES, notamment en matière d’indépendance
et d’impartialité du jury tant dans ses choix et pratiques
évaluatives que dans le processus de sa constitution même,
qui ne saurait souffrir de pressions, de quelque ordre qu’elles
puissent être.
On s’attardera en revanche sur des considérations
d'ordre pratique, dans la mesure où celles-ci sont susceptibles
à la fois d’éclairer les candidats de la session
2002 sur leurs performances, et d'aider les candidats des sessions
à venir.
D'ores et déjà, il apparaît que deux problèmes
majeurs se sont posés aux candidats, tant pour les épreuves
écrites que pour les épreuves orales:
- L’appellation «CAPES de créole» ne
doit pas masquer qu’il s’agit d’un CAPES bivalent
de créole, comme l’indique clairement la répartition
des coefficients aux différentes épreuves. Un argument
pratique s’ajoute à cela: les lauréats du
concours, au cours de leur carrière, peuvent être
appelés à enseigner cette seconde matière,
et doivent donc être aussi compétents dans les deux
matières de ce CAPES.
Le jury a été consterné de constater que certains
candidats avaient manifestement sous-estimé cette spécificité,
et étaient arrivés au concours dans un état
d'impréparation qui explique pour une grande part la faiblesse
de certaines performances.
Plus encore, quelques rares candidats ne semblaient pas informés
quant aux modalités précises des épreuves,
notamment sur le fait que l’épreuve orale de Présentation
/ commentaire en créole s’effectue en créole
et non en français, ce qui est pourtant clairement précisé
par les textes officiels.
- Le CAPES est un concours
et non un examen. Cela signifie que le rôle du jury n’est
pas de garantir un niveau de compétence, mais de se donner
les moyens de hiérarchiser les compétences des candidats.
En pratique, cela se traduit notamment par le fait que les réponses
des candidats, qu’elles soient justes ou non, sont susceptibles
de susciter, de la part du jury, questions, demandes de précisions,
d’explicitation, d’exemples qui ne doivent s’interpréter
ni comme approbation ni comme réprobation, mais simplement
comme une invitation à améliorer encore une performance,
indépendamment de son niveau. Plus concrètement
encore: un candidat qui estime, peut-être à raison,
avoir effectué une excellente prestation, ne doit pas s’étonner
d’une question supplémentaire le poussant à
aller plus loin: la réponse à cette question est
susceptible d’améliorer son rang dans le classement
définitif des candidats, et, éventuellement, de
le faire passer le rang critique qui fera de lui un admissible
ou lauréat.
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